Les prophétie de Jeanne le Royer.

Jeanne le royer, soeur de la Nativité, la prophétesse de la Révolution française de 1789.
Je vois en Dieu que longtemps avant que l'Antéchrist arrive le monde sera affligé de guerres sanglantes.
Quelques années avant la venue de mon grand ennemi, dit encore Notre Seigneur à la soeur, Satan suscitera de faux prophètes qui annonceront l'Antéchrist comme le vrai Messie promis et tâcheront de détruire tous les dogmes du christianisme.
Et moi, ajouta-t-il, je ferai prophétiser les enfants et les veillards.
Plus on approchera du règne de l'Antéchrist, plus les ténèbres de Satan seront répandues sur la terre, et plus ses satellites feront d'efforts pour faire tomber les fidèles dans leurs filets. Afin de copier tant bien que mal les saintes institutions de l'Eglise, les ennemis de la religion instaureront des organisations de prétendues religieuses, qui feront voeu de chasteté... Celles-ci rendront au diable de grands services dans son oeuvre. De son côté, il donnera à ces femmes une beauté remarquable ; il fera des choses merveilleuses par leur moyen, de telle sorte que tous les regards soient fixés sur elles ; à cause de cela, ces "vierges vestales" seront considérées comme une sorte de divinité. Des révélations de choses cachées, des prédictions de l'avenir, des visions, des états extatiques selon le corps et l'esprit auront lieu chez elles, sous les yeux de tous. On n'entendra parler que de ces choses prodigieuses et de celles de ces faux docteurs, qui de leur côté ne s"efforceront pas moins de travailler le peuple avec des faits sensationnels dans lesquels le diable jouera un grand rôle. Ces prétendues saints, ces bienfaiteurs tant honorés auront des réunions nocturnes avec les pseudo-nonnes mentionnées plus haut, qui firent voeu de chasteté. Une de ces "vierges vestales" donnera le vie à l'Antéchrist lui-même, qui aura probablement pour père l'un des chefs principaux de ces assemblées nocturnes.
Un jour que je me trouvais en esprit dans une vaste campagne, toute seule et avec Dieu seul, Jésus-Christ m'apparut et du sommet d'une éminence me montra un beau soleil fixé en un point de l'horizon. Il me dit d'un air triste :
La figure du monde passe et le temps de mon dernier avènement approche. Quand le soleil est à son couchant, on dit que le jour s'en va et que la nuit vient. Tous les siècles sont un jour devant moi. Juge donc de la durée que doit avoir le monde par l'espace qu'il reste encore au soleil à parcourir.
Je considérai attentivement et je jugerai qu'il ne restait au plus qu'environ deux heures au soleil.
A une question de la soeur, Jésus répondit : n'oublie pas qu'il ne faut pas parler de mille ans pour le monde ; il n'a plus que quelques siècles en petit nombre de durée.
Mais je vis, ajoute la soeur, qu'il se réservait à lui-même la connaissance présice de ce nombre, et je ne fus pas tentée de lui en demander davantage sur cet objet, contente de savoir que la paix de l'Eglise et le rétablissement de sa discipline devaient durer un temps assez considérable.
Dieu voulut bien me faire venir dans sa lumière. Je commençai à regarder le siècle qui doit commncer en 1800 et je vis par cette lumière que le jugement n'y était pas et que ce ne serait pas le dernier siècle. Je considérai à la faveur de cette lumière le siècle de 1900 jusque vers la fin pour voir positivivement si ce serait le dernier. Notre Seigneur me fit connaître et en même temps me mit en doute si ce serait à la fin du siècle de 1900 ou dans celui de 2000. Mais ce que j'ai vu, c'est que si le jugement arrive dans le siècle de 1900, il ne viendra que vers la fin et que s'il passe le siècle, celui de 2000 ne passera pas sans qu'il arrive ainsi que je l'ai vu dans la lumière de Dieu.

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