Evêque allemand du dix-septième siècle.
Cependant la paix ne sera pas encore définitivement rétablie, car de tous côtés les peuples conspireront pour la république et ainsi l'on verra de terribles calamités partout. L'Eglise et ses ministres seront rendus tributaires. Les princes seront renversés, les monarques mis à mort et leurs sujets livrés à l'anarchie.
Alors le Tout-Puissant interviendra par un coup admirable que personne ne pourrait imaginer. Et ce puissant monarque, qui viendra de la part de Dieu, mettra les républiques à néant, subjuguera tous ses ennemis, renversera l'empire des Français. Il régnera de l'Orient à l'Occident. Plein de zèle pour la vraie Eglise du Christ, il unira ses efforts à ceux du futur Pontife pour la conversion des infidèles et des hérétiques. Sous un tel pontife que Dieu prédestine au monde, il faudra bien que le royaume de France et les autres monarchies s'accordent enfin, après les guerres sanglantes qui les auront désolées et que, sous la direction de ce grand Pape, ils se prêtent à la conversion des infidèles ; et ainsi toutes les nations viendront adorer le Seigneur, leur Dieu.
Il brisera l'empire turc et n'en laissera subsister qu'un très petit état sans puissance et sans force jusqu'au règne de l'Antéchrist.
Par un juste jugement de Dieu, la Palestine et la Terre Sainte formeront cet empire du Turc. Et jamais ces pays ne rentreront dans le bercail de Jésus-Christ, parce que c'est là que doit naître et commancer à règner le fils de perdition, lequel sera reconnu par tous les Juifs pour leur véritable Messie.
C'est à cette époque que le Sauveur fait allusion quand il dit, en Saint Jean, chapitre V : "Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne m'avez point reçu ; mais si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez."